Le tour du Mont Blanc les samedi 27 et dimanche 28 août
- Le 02/09/2022
- Dans Reportages
Organisé par Jean-Christophe et Ghislaine
Tout d’abord, nos remerciements de Sylviane et Jean-Paul : Merci à Jean-Christophe pour son organisation parfaite aidé par Ghislaine et sa fille qui l’a accompagné dans sa reconnaissance, d’autres routes ont été dénichées sur un parcours relativement bien connu des participants. La qualité de l’hôtel et des restaurants respectant un niveau de prix très correct a été excellente. La proposition d’Hervé de nommer Jean-Christophe et sa compagne « organisateur de balades » me semble de bon aloi. Il nous faudra juste investir et lui fournir un GPS excluant les chemins réservés aux luges à foin et interdites à la circulation routière, mais nous y reviendrons le moment venu. L’incident a amusé trop de monde pour que nous n’y fassions qu’une simple allusion.
Merci également à l’ensemble des participants pour qui ces deux jours n’ont été que convivialité, sourires humour et franches rigolades.
C’est donc depuis la ville de Sallanches que nous sommes partis pour notre périple autour de cette montagne mythique qu’est le Mont Blanc. Passage par le village de Passy par une route vallonée et très agréable, traversée de Chamonix, puis ascension du col des Montets et de la Forclaz. Beaucoup de monde en cette fin d’aout bien ensoleillée. Pas de difficultés particulières, quelques virages, de belles routes, une météo excellente. La balade se présente sous les meilleures auspices…et elle y sera.
Une micro-halte photo se fera à Chamonix pour une petite photo du glacier des Bossons et la Mer de Glace.
Première surprise, une petite route à droite dans la descente vers Martigny. Inconnue de la plupart des motards présents, elle nous réserve son premier lot de virages, de descentes rapides et nous permet d’atteindre le pied du Grand St Bernard.
La route du col large et au revêtement parfait nous permet de belles envolées mécaniques et de jolis angles, les premiers panneaux annonçant le nombre de « tornanti » commencent à apparaître. Mais c’était sans compter sur l’esprit, oserais-je dire retors de notre leader.
Une route à droite pour rejoindre un charmant village au bord d’un lac à Champex où nous avons pu prendre un café.
Re-départ pour rejoindre notre restaurant sur la route principale. Le cadre, majestueux, oblige à de nombreux arrêts pour la prise de photos souvenirs. Re-départ pour rejoindre notre restaurant sur la route principale. Le cadre, majestueux, oblige à de nombreux arrêts pour la prise de photos souvenirs.
Stop au sommet du col avec la bonne surprise d’apercevoir les chiens St Bernard malheureusement trop loin sur la montagne.
Si tout s’était passé normalement nous aurions pu être à l’hôtel pour l’étape une paire d’heures plus tard. Mais c’était sans compter sur la perversité du GPS de Jean-Christophe qui a décidé de s’amuser un peu avec les nerfs de ce dernier et… avec les nôtres par la même occasion. Aucun panneau de « tornanti » sur le bord de ce qu’on aurait dû appeler une route… Ce furent sans doute nos « trouillomètres » tous dans le rouge, qui nous posaient problèmes, avec, parait-il, des incidences humides sur le fond des pantalons de certains de nos compères. Aucun nom ne sera divulgué ici.
Sans doute que le GPS, autonome en ces instants de grâce, nous a permis d’appréhender le Val d’Aoste par la partie « verso » et profonde. Personne ne s’en plaindra. Surtout pas l’un de ses autochtones qui a vu passer onze motos qualifiées sans doute dans son esprit, « d’objets roulants non identifié », dû à la rareté du défilé de ce type de matériels devant son domicile. Le nombre de véhicules précis a été relevé par le chien qui lui en faisait une comptabilité précise, en témoigne le mouvement alternatif de son museau. Il serait bon à ce stade de notre périple de s’enquérir de ses nouvelles et de sa plainte auprès des autorités locales. Au cas où la vitesse autorisée définie sur le panneau blanc entouré de rouge, sans aucun chiffre, placé à l’embranchement et qui dans le code de la route français me semble-t-il, interdit toute circulation !!!
Arrivés enfin à Aoste, Jean-Christophe nous propose une halte avec visite libre de la ville. La description ne peut être que parcellaire compte tenu du fait que nous nous sommes séparés selon les aspirations propres de chacun. « Le reporter » s’est trouvé dans un groupe à la recherche d’une place ombragée par des arbres. Devant l’absence de ce critère trop sélectif, une jardinière emplie de plantes artificielles a fait l’affaire. Une oasis de bière est sélectionnée. Nos postérieurs posés sur des séants confortables nous permet d’attendre l’heure du départ en devisant avec des helvètes dont les mojitos devaient être plus alcoolisés que la normale.
Nouveau départ vers notre hôtel au-dessus du village de Pré-Saint- Didier. Là « le scribe » du groupe loupe une sortie, trop occupé à visionner le niveau de maturation des grappes de raisins destinées à l’élaboration du vin et les quelques châteaux environnants la région.
Heureusement le « serre-file » sérieux dans sa mission, revient le chercher et tout rentre dans l’ordre, nous pourrons donc faire une dernière petite halte avant l’hôtel à la Cascade de Lenteney.
Après une bonne douche nous décidons de prendre l’apéritif sous l’égide d’une de nos participantes qui a trouvé que la terrasse du restaurant s’y prêtait parfaitement. Malheureusement le règlement draconien du lieu nous contraint et ne nous autorise à….. rien. Heureusement, nous avons dans notre groupe une personne, avec des qualités de négociatrice hors pair et ayant appris l’italien l’après-midi même, qui peut nous obtenir un apéritif pour tous et nous l’apprendrons plus tard, offert par la maison.
Le dîner est copieux et d’une grande qualité. Ce moment convivial que personne ne veut abréger est stoppé net par l’intervention du cerbère-serveuse qui, dans un anglais approximatif, nous demande de quitter les lieux. Nos échanges n’étant pas tout à fait terminés, ni la bouteille de vin non plus d’ailleurs, nous décidons de nous rendre dans un salon proche pour continuer nos « élucubrations » et…. vider le restant du flacon. Il est à noter que nous avons évoqué la taille des radars suisses, en imaginant que ceux-ci étaient habités par un préposé aux contrôles de vitesses. Celui-ci flash les contrevenants à l’aide d’un petit interrupteur du type passage de diapos. Le mouvement est parfaitement imité par l’un de nos coéquipiers
Cette description tend à montrer s’il en était besoin que la soirée fut excellente, empreinte d’humour et de fous rires.
Le lendemain départ pour le col du Petit st Bernard par une route rejoignant directement le village de La Thuile et le petit col bien agréable de San Carlo, des virages à n’en plus finir, des épingles, un macadam quasi parfait sur presque toute sa longueur.
L’arrivée au pied du col, menu identique et même plaisir. Photos au sommet et après un coup d’œil à sa montre notre leader, s’aperçoit du retard et relève le niveau de vitesse de la descente sur Bourg st Maurice.
Après une longue ligne droite d’environ huit cent mètres !!! Nous prenons la direction du Cormet de Roselend. Un passage plus difficile que les autres avec des épingles sans visibilité est franchi avec facilité par tous les pilotes de l’équipe.
Au sommet la vue sur le lac et le barrage est tout simplement superbe, la couleur de l’eau, le ciel et les montagnes dans un calme relatif. Nous sommes fin août et il reste quelques touristes.
Le temps nous étant compté nous n’avons pas pu faire la halte photo vers la Chapelle, mais Jean-Christophe l’ayant photographiée lors de son repérage avec sa fille fin juillet nous en fera bénéficier en souvenir.
Descente sur Arêches, une route étroite le long d’un précipice, des « tournants » tous les cents ou deux cents mètres menants, en cas de chute, directement par un raccourci et par la seule ligne droite disponible, au fond de la vallée. La prudence est donc de mise, l’arrivée se fait sans encombre au restaurant : la table de Joséphine.
Nous avons l’insigne plaisir d’être servis par Mme sa bru ... à Joséphine, nous appelant tous par notre prénom. Jean-Christophe lui avait au préalable donné le choix du nos menus respectifs : délicate et efficace attention de ce dernier.
Le narrateur évoque la cause de l’existence de ce passage dans la montagne, par le fait que Gargantua, fâché d’avoir dû faire un détour, à cause du Mont Blanc, donna un coup de pied dans la montagne et envoya une partie de la roche, qui en retombant, créa la dent appelé la Pierra Menta (Si, si, c’est vrai mais je ne connais pas l’année !!! )
Après ce repas de qualité le groupe commence à se déliter, les obligations et l’éloignement des domiciles de chacun dictent l’heure de la séparation. La majorité rejoint le col des saisies et descend sur Flumet. Pour notre part, depuis Flumet, nous rejoignons Albertville via les gorges de l’Arly. Les autres passeront le col des Aravis, les chanceux !!
En conclusion, si cette balade était connue par presque tous les motards présents, Jean-Christophe a su la rendre inédite, par le choix de certains itinéraires inconnus.
Nous avons passé en compagnie de belles personnes un moment de plaisir intense par le pilotage de nos montures, par la découverte des paysages nouveaux, par les échanges tantôt techniques, tantôt professionnels, parfois médicaux entre les personnes présentes, mais toujours conviviaux, humoristiques et respectueux.
A refaire
Sylviane et Jean Paul